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Arthur Ténor - auteur jeunesse
3 mars 2018

Les deux sorties de ce mois de mars...

Un inédit, petit format (80 pages), mais costaud ! Croyez-moi.

2018-Plastique

 

À l’origine, le Plastivorax était une formidable avancée en bio-technologie. Côté pile, on allait traiter sans résidu ni pollution tous les déchets en plastique de la Terre ; côté face, son inventeur empocherait des milliards de dollars. Mais il y avait aussi le petit détail qui tue, celui que refusa de voir cet apprenti sorcier qui croyait tout maîtriser, jusqu’aux lois de la nature… Résultat : rien moins que la fin du monde, enfin... tel que nous le connaissons.

La réédition d'un de mes romans dont je suis le plus fier...

2018-Mémoire à vif

En 1914, Maximilien a 15 ans et rêve de devenir correspondant de guerre. Il va clandestinement se glisser à travers les lignes pour rejoindre l'événement, et en consigner l'essentiel sur ses précieux carnets d'observateur passionné. Un enfant dans la guerre explore les tranchées, la solidarité au combat et la fraternité face à l'horreur. ©Electre 2018

Voici le petit texte que j'ai rédigé en prologue à cette nouvelle édition :

 

" La 1ère Guerre Mondiale fut marquée par deux grands moments de liesse : le 1er août 1914, quand elle fut déclarée, et quand elle cessa, le 11 novembre 1918. Cela m’a toujours étonné, et d’une certaine manière effrayé, que des peuples tout entiers puissent se mettre en marche vers l’enfer en chantant et en riant. Avaient-ils donc oublié ce que la guerre apporte au monde : la mort, le chagrin, la haine, la misère… toutes les souffrances possibles et imaginables ? Si la mémoire ne leur avait pas fait défaut, n’auraient-ils pas préféré trouver une autre solution pour régler leurs comptes ? Quand l’envie m’est venue de raconter un épisode de cette terrible période, mon idée n’était pas tant de dénoncer cette folie qu’est la guerre, que la perte de la mémoire. Car sans mémoire tout est possible, à commencer par le pire. Max part à la guerre plein d’espoir et d’excitation. Il ne fêtera pas la victoire, parce qu’il a perdu la mémoire, comme son peuple peu après, comme celui de l’adversaire qui donna quelques quinze ans plus tard le pouvoir à des faiseurs de guerre. La mémoire n’est pas facile à entretenir en ces temps où le présent nous intéresse davantage. Puisse ce récit, à l’approche du centenaire de l’armistice de 1918, contribuer à la raviver comme on ravive la flamme du soldat inconnu, et à nous protéger des erreurs du passé. "

 

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Arthur Ténor - auteur jeunesse
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