Mon avis :
Le Plastivorax, qu’est-ce que c’est ? Une découverte qui changera le monde promet Richard Buttler, le PDG de Bio Tech Ingénierie. Il ne croit pas si bien dire.
Minuscule créature, inoffensive en apparence, le Plastivorax se nourrit de plastique en transformant ce dernier en un composé carboné : le rêve ! Finie la pollution ! La méthode ? Grâce à la chaleur, la bactérie se réveille. Elle contient un gène qui lui permet de se développer très rapidement, entrainant l’arrivée de milliards de minuscules créatures, ce qui rend la destruction du plastique très rapide. Autre point fort : un autre gène réduit sa vie à une dizaine de minutes, ce qui veut dire qu’une fois le travail terminé, les bactéries meurent. C’est ainsi que le PDG présente la découverte de Dimitri Karadine sur un plateau télé, se l’appropriant. Face à son écran, Dimitri Karadine fulmine. Mais, il n’a pas le temps de se lamenter sur le vol de son idée : quelqu’un sonne à la porte de sa maison, un de ses collègues. Il a découvert des spores de Plastivorax, ce qui signifie que la bactérie ne meurt pas, elle sommeille, et il suffit d’un peu d’eau pour la réanimer.
Dans un monde où règnent le plastique et l’envie de s’enrichir peu importe les conséquences, le danger approche à grand pas. Les bactéries mangent tout le plastique sur leur passage, provoquant des perturbations, des incendies puis des catastrophes. Elles se rapprochent d’ailleurs des centrales nucléaires…
Comment ne pas se sentir concerné par le sujet ? La pollution n’est plus à démontrer, les océans se transforment en décharge de plastique, nous ne savons plus quoi faire des déchets que nous surproduisons. J’ai un gros coup de cœur pour ce roman. Arthur Ténor capte très rapidement notre attention et signe ici une fable percutante. Bravo ! Ce roman trouvera sa place dans les CDI de nos établissements scolaires et devrait plaire à nos élèves (je pense notamment aux 3èmes).
Pour celles et ceux qui ont le livre (les autres, il faudra vous le procurer), j’ai beaucoup aimé à la page 69 la remarque sur les accords internationaux… une petite phrase qui semble simple mais qui, selon moi, ne peut que nous amener à nous interroger sur notre futur.
Retrouvez les premières pages sur le site de la maison d’édition Le Muscadier !
Merci aux éditions Le muscadier Collection Rester Vivant de cette belle découverte.
Un beau roman jeunesse, passionnant.
Le père d'Alexandre et son équipe ont produit une bactérie détruisant le plastique pour traiter le pollution qu'engendre les déchets en plastique. Rien se passe comme prévu, l'apocalypse est enclenchée.
Un roman jeunesse sur un sujet très actuel : la pollution et les déchets. On a aussi ici notre dépendance à ce matériau qu'est le plastique et aussi notre dépendance à Internet.
L'histoire est simple, captivante, portée par un personnage Alex, un ado dont les analyses de la situation, sa manière de réagir sont des plus intéressantes. Il ne baisse pas les bras et avance.
La conclusion est une belle leçon, une analyse simple de notre société actuelle et de son avenir.
C'est le premier roman d'Arthur Ténor que je lis . Je suis tombée sous le charme de sa plume addictive et de son univers. Arthur Ténor est un auteur originaire du département où je vis, je vais maintenant regarder de plus prêts ses écrits.
Un roman apocalyptique passionnant avec un joli message sur notre société.
NB: Clin d’œil à une phrase du roman "Quand toutes les centrales auront explosé, il ne restera plus que la Bretagne et l'Auvergne d'à peu près habitables." page 40 . Eh bien je reste dans ma belle région qu'est l'Auvergne 😉.