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Arthur Ténor - auteur jeunesse
5 octobre 2019

NATAS se frotte les mains...

Voici un livre qui s'annonce comme une tuerie de librairie. Chouette !

Signé : NATAS (auteur du Livre STUPÉFIANT dont vous êtes la victime)

D'abord sur le site de Pampoune Lecture : https://leslecturesdepampoune.blogspot.com/2019/10/dead-lines-arthur-tenor.html?fbclid=IwAR3XMM1Tl94txffChujREB6xkMn6zXRiuBs2QaEeqBztNh5slcyFTfDUgdo

Dead lines - Arthur Ténor



Infos sur le livre

éditions : Gulf Stream
date de publication : 03-10-2019
pages : 208
prix : 15€

Résumé éditeur

Aurélien est convaincu d'être suffisamment averti pour ne pas se laisser prendre aux pièges du darkweb. Intrigué par l'ego et les mises en garde de l'auteur d'un " livre stupéfiant " en ligne, Aurélien valide l'achat du premier chapitre. À seulement 0,12 €, le risque est maîtrisé. Commence alors une lecture pour le moins immersive. Car s'il peut être captivant de suivre les meurtres dans un roman d'horreur, cela devient plus effrayant lorsque la mort frappe simultanément dans la réalité. Un compte à rebours commence pour Aurélien, devenu malgré lui le héros d'un engrenage macabre. Mais pour sauver les personnages et ses proches, l'auteur n'a pas menti, le prix à payer promet d'être très élevé.


Pourquoi ce  livre ?

Dès son annonce, ce nouveau roman d'Arthur Ténor m'a fait de l'oeil. Dès sa sortie en librairies, je me suis donc précipitée pour l'acquérir... et pour le dévorer !


De quoi est-il question ?

Aurélien est un adolescent comme tant d'autres... Vivant avec son frère aîné et ses parents il se rend chaque matin au collège et retrouve son meilleur copain pour des parties de jeux vidéos. Jusqu'au jour où, en toute conscience, il décide d'aller faire un tour sur le darkweb. Bien décidé à ne pas se laisser aller aux tentations, bien conscient du danger.
Mais la tentation est parfois la plus forte et lorque Aurélien tombe sur le site internet d'un éditeur proposant le premier chapitre d'un roman à 0,12€, l'adolescent se laisse séduire, se disant qu'après tout le risque n'est que faible. Pourtant, très vite, Aurélien tombe accro à cet étrange roman dont les coïncidences avec sa propre famille sont trop grosses pour êtres anodines...
D'autant que très vite, la frontière entre le réel et la fiction semble devenir de plus en plus faible au point que les individus perdant la vie dans le roman commencent à perdre la vie dans la vraie vie. Dès lors, il est trop tard pour Aurélien qui a mis le doigt dans l'engrenage et va être embarqué malgré lui dans un roman d'horreur trop réel dont il va devoir reprendre le contrôle.


Du côté de la forme...

Arthur Ténor fait partie, vous le savez sans doute, de ces auteurs que je suis de roman en roman avec toujours la même assurance de passer un incroyable moment. Ce roman-ci, je le sentais bien. Mais jamais je n'aurais cru passer un tel moment !
La prévention des jeunes contre le Darknet, voici une thématique que l'auteur avait déjà exploré. De même que le roman d'horreur. De même que le roman fantastique. Mais jamais il n'avait encore tenté de mêler son écriture de société à son écriture d'imaginaire et force est de constater que c'est avec brio qu'il y parvient !
Les adolescents n'auront aucun mal à se retrouver chez Aurélien, un garçon parmi tant d'autres, attiré par le danger, moyen à l'école sauf en maths où il est franchement mauvais, passionné de jeux vidéos... Et le risque pris par l'adolescent, quel individu en manque de sensation forte ne l'aurait pas pris ? Et ainsi le lecteur se fait avoir autant que le personnage.
Car la mise en abyme est juste parfaite avec un début tout en douceur et une montée de la tension au fil des pages sans que le lecteur ne puisse plus lâcher le roman comme Aurélien ne pourra plus s'empêcher d'acheter des chapitres du livre. Et c'est avec une force incroyable que l'auteur parvient à briser les frontières pour nous faire oublier la limite entre réalité et fiction. Bravo !
Rêve, coïncidences ou univers fantastique ? Toutes les hypothèses sont permises au lecteur et c'est là ce qui fait la force de ce roman où chaque lecteur pourra avoir un ressenti différent et savourer la fin de manière différente. Et si ce genre d'ouverture il faut les maîtriser, l'auteur y parvient avec beaucoup talent.
Autant dire que c'est en un rien de temps que l'auteur parvient à nous rendre accro à son roman ainsi qu'au roman dans le roman. Le style est époustoufflant et nous entraîne dans un tourbillon d'angoisse et d'émotions comme il est toujours plaisant d'en avoir. Les personnages sont portés au plus haut et le travail d'hypotypose (fait de voir l'action) est percutant.


En conclusion... 

Ce roman, je l'attendais avec la plus vive impatience et je suis juste ravie d'avoir enfin pu le dévorer, et ce dès sa sortie. L'auteur a une nouvelle fois su m'embarquer dans un univers de dingue et à rendre ma lecture totalement addictive, à l'image de celle du héros. Ce roman mêle toutes les thématiques chères à l'auteur et ça marche ! On y croit sans faille et sortir du roman est comme s'éveiller d'un rêve de pure folie.
Un roman que je ne peux définir autrement que comme un coup de coeur. "
Et sur Culture News, je viens d’en trouver une autre pas mal non plus https://culturevsnews.com/2019/10/04/dead-lines-de-arthur-tenor-03-octobre-2019/
Chronique :Dans ce nouveau roman d’Arthur Tenor on apprécie les détails techniques au dark web, ce qui a rend l’histoire incroyablement réaliste, et fait un des scénarios assez intenses. La cadence est très vive, avec peu de temps d’arrêt en cours de route, l’intrigue est très bien construite. L’utilisation de la surveillance est une expérience troublante. Dans ce roman à la cadence rapide avec de courts chapitres, il y a beaucoup de suspense dans le récit bien qu’il y ait beaucoup de questions sans réponse à la fin. L’utilisation tordue de la technique dans le livre est une perspective effrayante et en fait un attrait plus qu’intéressant.

Note : 9/10 “

Et plus récemment sur le site Actualitté :

ROMAN ADO – Dans les profondeurs du web, quelque part entre les sites de vente et les blogs cuisine, se cache un internet clandestin, royaume de toutes les possibilités. Le Darknet, côté obscur de la Toile, offre tout, à condition de savoir y accéder — et de pouvoir en réchapper.
 

 

 
Aurélien et son copain Kader avaient prévu une sortie avec des filles, mais le temps a viré à l’orage — au propre. Enfin, au sale. Du gros temps sale où tombent des hallebardes et des éclairs pourfendeurs de cieux noircis. Bref, il pleut à verse. Après une partie de jeu vidéo endiablée, comme il se doit quand on a 15 ans, les deux copains se retrouvent face à l’écran de l’ordinateur. Avec cette impensable proposition d’Aurélien.
 
« Et si l’on allait visiter le Darknet ? »
 
Kader ne manifeste qu’un intérêt conscrit ; Aurélien, en revanche, bouillonne. Ce monde inconnu, où tout peut arriver, tout peut être acheté, tout peut être lu… même des livres. Et au hasard de leur surf, les voici qui tombent nez à nez avec Le Livre STUPÉFIANT, d’un certain Balathazar NATAS. Oui, Satan, en personne.
 
La promesse de lecture est des plus décourageantes : le lecteur sera non le héros, comme il est d’usage, mais la victime. Pour la modeste somme de 0,12 €, on peut acquérir le premier chapitre. Les suivants verront leur prix doubler, 0,24 €, 0,48 €, 0,96 € et ainsi de suite, jusqu’à ce que mort s’ensuive.
 
Littéralement ? Pas loin. Pas si loin. Kader tourne les talons, peu rassuré. Aurélien, lui, s’engouffre, malgré les multiples avertissements que l’auteur lui oppose. Par un principe technologique étonnant, chaque chapitre lu s’autodétruit : impossible de partager sa lecture. Mais plus encore, ce roman-feuilleton promet de coller au plus près de la vie de sa victime. « Un voyage sans retour, dès lors que vous aurez franchi le chapitre trois », promet l’auteur, tout aussi mystérieux qu’effrayant.
 
Mais quand on est adolescent, on n’a peur de rien. Surtout pas d’avoir peur. À tort, d’ailleurs…

Jouant sur les codes de l’épouvante, avec une belle aisance, Arthur Tenor prend pour prétexte le monde caché et inquiétant d’internet, pour renouer avec une mise en abyme des plus classiques. L’histoire d’Aurélien tourne autour de la vie d’un collégien, somme toute assez traditionnelle, qui se retrouve chamboulée, pour ne pas dire bouleversée pas l’apparition de ce livre.
 
Les codes du roman dont vous êtes le héros sont ici détournés, pour ne laisser aucune échappatoire au jeune Arthur : il est bien le protagnosite principal d’une histoire qui va tourner au cauchemar. À la différence qu’il devient acteurs de la mort des autres personnages du livre — dont certains existent également dans son collège. Pire : certains meurent dans la vie réelle.
 
Avec un simple jeu typographique, le roman bascule d’un monde tangible où la santé mentale vacille, à cette extension du Darknet qui se concrétise sous la forme d’un livre, certes numérique, mais dont les pouvoirs débordent largement de l’écran qui l’affiche.
 
La montée de tensions que promet Arthur Tenor n’est en rien mensongère : on vibre avec un Aurélien de plus en plus déconcerté par un récit qui dépasse la réalité. Cette fiction finit par empiéter sur son petit monde, à une vitesse galopante. Phrases courtes, rythme haletant, Dead Lines promet peut-être un voyage sans retour, mais certainement sans temps morts…
 

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