Alerte sortie mortelle : Le livre dont vous êtes la victime III, est annoncé le... 3

29 septembre 2019

Vous aviez succombé au Livre dont vous êtes la victime...

Vous avez remis le couvert avec le Livre dont vous êtes ENCORE la victime...

Cette fois, vous ne vous en tirerez pas comme ça. Autant vous le dire tout de suite, avec Le livre STUPEFIANT dont vous êtes la victime, ou si vous préférez DEAD LINES, vous allez découvrir ce que c'est qu'une addiction mortelle... à la lecture !

Dans tous les bons points de deal de drogue littéraire, à partir de ce jeudi 3 octobre.

Un dealer de suspense vient d’inventer un nouveau produit stupéfiant, terriblement efficace, le feuilleton-roman. Cela s’achète sur le dark-web, par chapitre, pas cher du tout... au début.

Aurélien, un ado volontiers explorateur d’expériences à sensations fortes, va le tester, pour son plus grand malheur. Car de la même façon que la pire des drogues, Le livre STUPÉFIANT dont vous êtes la victime (c’est son titre) fait de vous le héros de son histoire de fou, le camé au suspense qui ne peut plus décrocher… jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Je reproduis ci-dessous la toute première critique de ce livre, par un prof doc de collège, qui l'a lu en avant sortie... C'était très encourageant. Il s'agit de Christophe Boutier, du collège de St Germain des Fossés. Dead Lines - un roman d'Arthur TENOR

"Publié par Le cédéiste sur 11 Juillet 2019,

Dead Lines - un roman d'Arthur TENOR (Gulf stream). 199 pages.

Il faudra attendre pour découvrir ce passionnant et terrifiant roman appartenant au fantastique qui traite de l'addiction pour le Web (un fléau majeur, parmi d'autres, de notre civilisation ?) puisqu'il ne paraîtra en librairie qu'en... octobre 2019. Il faudra donc pour le lecteur s'armer de patience.

"Je n'aurais jamais dû commencer !"... "En attendant, j'ai continué !" (p. 80). Attention, ce roman captivant, à l'atmosphère inquiétante, paranormale, est une... "horreur" maléfique qui fonctionne comme une drogue forcément addictive - bien servi par une couverture noire et blanche à la photo énigmatique. Arthur TENOR a concocté un bijou d'ambiance, un récit effrayant à souhait, à la fois glaçant et surprenant que l'on ne peut lâcher une fois plongé dedans !!!! Heureusement, maître de mon destin, j'avais 2h00 devant moi (soyez prévoyant !) pour dévorer cet excellent page-turner, particulièrement haletant, bien écrit et facile à lire.

Le lecteur s'identifie rapidement au personnage principal, Aurélien, lorsqu'il décide de "partir" surfer dans la face cachée du web, le darknet.

Amateur de sensations fortes interdites, le jeune geek de 15 ans se retrouve alors happé, immergé, dans d'inquiétantes pages qui s'affichent sur son écran ; des pages qui le plongent dans l'expérience d'un livre stupéfiant dont il devient malgré lui la... victime. Il s'agit là d'un roman-feuilleton, troublant et inquiétant à souhait, dans lequel, pour avancer et avoir sa dose d'horreur, il faut acheter les droits numériques de chaque chapitre ; chapitres qui s'autodétruisent une fois la lecture terminée. Si la somme de départ nécessaire à l'achat de chacun de ces chapitres est modique, celle-ci devient de plus en plus élevée à chaque fois que l'on décide d'en lire un peu plus. Et comme chacun de ceux-ci fonctionne, comme une drogue additive, au bout du bout, la somme devient rondelette.

Captivé, dans un premier temps, par les meurtres auxquels il est confronté, Aurélien rencontre son double dans le roman-feuilleton : un personnage effrayant de réalisme tant le portrait et les comportements de celui-ci lui rappellent son propre quotidien. Et puis, et puis... tout bascule : le jeune homme se retrouve totalement dépassé par ce roman qui rend fou (j'ai tapé, moi aussi, encore plus fort que le héros, sur l'un des affreux personnages), schizophrène et paranoïaque, lorsque la mort frappe, simultanément, dans sa vie de tous les jours.

Tout comme Aurélien, prisonnier des filets de l'écrivain horrifique, Natas (Satan), le lecteur, qui oscille entre deux histoires parallèles entremêlées, est pris entre la réalité et la fiction. Gorgé d'émotions, apeuré et désarmé, surpris, trompé par les changements de narration, il tombe avec le héros dans la... peur ! Et si la réalité n'était pas la réalité ?

Mais comment peut-on écrire un histoire pareille ? Pourquoi ? Pourquoi Arthur Ténor nous avez-vous fait ça ? (p. 62). Assurément pour notre plus grand plaisir, tout bonnement, tout simplement !

Sincèrement, n'hésitez à prendre entre vos mains Dead Lines : sachez que si vous plongez dans la lecture de ce roman très prenant, vous n'échapperez pas à la spirale infernale, celle de l'addiction du plaisir de lire !

Une véritable réussite ! "