Et si je critiquais un crottiqueur ?
Je sais, ça ne se fait pas, mais de temps en temps, un auteur a quand même le droit d'apporter une réponse à une méchanceté écrite sur l'un de ses " enfants ". Perso, cela ne m'atteint guère puisque lorsqu'on s'expose au public, il faut accepter les malveillances, les injustes propos, les caricatures... comme on accepte les compliments et la bienveillance.
Dans ce message, j'attire juste l'attention sur l'importance de garder un oeil critique sur les critiques qu'on lit ici et là sur le Net, parfois manifestement trompeuses. Les commentaires sont les bienvenus...
Voici ce que j'ai lu à propos de mon roman " Pourquoi ? Le combat des anges " sorti chez Scrineo.
" Encore du jeunesse, encore un truc qui ne m'a pas emballé. Un fourre-tout eschatologique, apocalytique, mythologique, et autres machins en -ique... gloubiboulga de références à douze mille oeuvres de la pop culture, de terrorisme, de confréries secrètes ésotériques, d'anges, d'objets magiques, d'agents secrets surarmés et surentraînés mais incapables de dégommer des gamins... L'Apocalypse de saint Jean mâtinée de Scoubidou. " Par Fred K sur https://www.amazon.fr/Pourquoi-combat-anges-Arthur-T%C3%A9nor/dp/236740449
Et voici ce que j'ai eu envie de répondre :
Est-il possible d’apporter un regard critique à un petit article qui ressemble plutôt à un exercice de style qu’à une analyse critique sérieuse ? Après tout, on a bien le droit de critiquer les crottiqueurs… (moi aussi, je sais faire des formules assassines)
Objets magiques : d’abord, il n’y en a qu’un. Mais l’emploi du pluriel permet d’insinuer que ce sont des gadgets pour mômes qui servent à faire des tours de magie rigolos. La Table de feu a un pouvoir autrement plus subtil et une symbolique qui pourrait inspirer la réflexion des plus curieux, mais qui peut en effet échapper au lecteur peu attentif.
De même, point « d'agents secrets surarmés ». Aucun agent secret n’a pour mission de dégommer des gamins dans ce roman. C’est sans doute pourquoi ce « on » imaginaire rate une cible qui ne lui a pas été désignée. Sans doute y a-t-il confusion avec un tueur à gage qui remplit, avec succès !, une mission d’élimination.
L'Apocalypse de saint Jean : Je ne vois pas le rapport. Ce récit n’est pas apocalyptique. Pas de catastrophe mondiale, pas même une petite pluie de météorites incandescentes.
Quel est le but de cette comparaison ? Faire croire qu’il s’agit d’une ènième dystopie pour ados… ratée, forcément. Pour un peu, on croirait y percevoir de la malveillance. Personnellement, je n’y vois qu’une jolie formule assassine de plus pour clore ce gloubi boulga d’approximations critiques… juste pour le plaisir.
Une dernière remarque :
Un critique malveillant, essaie de faire croire qu’une œuvre est « mauvaise », avec des formules qui tuent, des approximations, des effets d’outrances, voire carrément des élucubrations.
Un lecteur attentif dira simplement pourquoi il n’a pas aimé, n’est pas « entré dans l’œuvre », ne s’est pas senti touché, et s’il a des remarques de fond qu’il pense être des « maladresses » manifestes ou des ratages, il s'explique. S’il n’a pas envie de faire ce travail… il se tait, ainsi que le commande l’honnêteté.