Il faut toujours rester prudent quand on commente un roman...
Sur Amazon, j'ai lu ce commentaire, positif au demeurant sur Mémoire à vif d'un poilu de 15 ans, mais injustifié sur un point. Je copie ci-dessous ma réponse, ce qui m'amène à ajouter cette remarque que les commentateurs, blogueurs et autres lecteurs, devraient vérifier leurs infos avant d'émettre avec assurance leurs remarques. C'est un des " dangers ", en tout cas des inconvénients d'internet...
Le commentaire en question...
Ce roman traite surtout du quotidien des soldats, de leur vie sous les ordres des généraux. Une rapide allusion aux taxis de la Marne dans les premiers chapitres m'a un peu déconcertée, je n'ai pas vraiment compris son utilité dans l'histoire de Max, sans doute juste un rappel de l'Histoire.
Ce roman allie parfaitement l'Histoire, le suspense et l'émotion (mes yeux m'ont piqué dans les dernières pages).
Ma réponse :
"Bonjour, effectivement, cela paraît bien improbable qu'un adolescent de 15 ans approche si près du front et même soit engagé dans les combats, et pourtant, c'est tout à fait historiquement possible. Voici les noms de quelques-uns de ces enfants soldats de la Grande Guerre.
" Désiré Bianco : Le plus jeune poilu et le plus jeune "mort pour la France" de la 1ère guerre mondiale.
Jean Corentin Carré : Engagé à 15 ans sous une fausse identité.
André Marcel Dieudonné : Engagé à 16 ans, a sans doûte trompé le bureau recruteur.
François Marius Ratto : Enfant suivant le 27e BCA depuis le début de la guerre.
Adrien Thierry : Voici une histoire étonnante résumée sur la fiche Mémoire des Hommes, il semble qu'un gamin de 16 ans ait choisi de suivre le 9° R.I. (secteur Les Hurlus de septembre 1914 à avril 1915). Sans doute « adopté » par les soldats, il les a suivis jusqu'à Perthes-les-Hurlus où il a été porté disparu.
Marceau Léon Weber : Marceau part à 14 ans rejoindre au front son frère aîné Gilbert. Il suivra le 8e Bataillon de Chasseurs à Pied comme Enfant de Troupe volontaire. "
En espérant que cela vous amènera à nuancer votre avis sur ce point précis. Merci.
Arthur Ténor"