Quelques confidences sur la genèse de Roman d'horreur...

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Arthur Ténor – Le roman d’Horreur – Scrinéo Jeunesse.

Interview de l’auteur

Présente-nous ton Roman d’horreur ?

J’y ai mis tout ce que j’aimais (et aime encore) dans les histoires à frissonner-de-peur-pour-de-rire. J’ai souhaité qu’on y trouve l’innocence et l’insouciance qui basculent tout d’un coup dans la 4ème dimension, le suspense insoutenable, les coups de théâtre spectaculaires… et puis bien sûr les spectres qui vous donnent la chair de poule. L’aventure commence par une banale exploration de maison hantée qui tourne mal et finit par un grand éclat de rire. C’est alors seulement que l’horreur commence, lorsque Valentin, le seul sur les trois adolescents qui soit capable de communiquer avec les morts, se lance dans une enquête close depuis dix ans. Il va chercher à comprendre les circonstances réelles d’un quintuple assassinat. À mesure qu’il approchera de la réponse, la menace se précisera. Et quand il trouvera la clé de l’énigme, outre les morts, c’est avec la Mort qu’il sera confronté (la vraie !).

Plus jeune as-tu visité une maison dite « Hantée » ?

Oui ! C’est en me remémorant les frissons d’alors que j’ai écrit ce Roman d’horreur. Avec les copains de l’immeuble où je vivais, j’avais alors une dizaine d’années, l’un de nous découvrit une vieille baraque abandonnée, semblable à celle de mon roman. Nous nous y sommes introduits, nous l’avons visitée et… je vous laisse imaginer la suite.

Ton histoire d’horreur préférée ?

Blanche neige ! Dans le texte original, c’est un conte réellement effrayant.

Ton film d’horreur préféré ? (bien que l’on ait une petite idée en regardant la fin de l’ouvrage)

Carrie au bal du diable, dont une nouvelle adaptation sort en décembre, je crois. La dernière scène du film de Brian de Palma, que j’ai vu au cinéma à sa sortie (j’étais jeune ado), est à p… de trouille. Un grand souvenir. Mais j’hésite avec La malédiction, à mon avis le meilleur dans le genre de tous ceux que j’ai pu voir.

Ton monstre préféré ?

Eléphant-man, parce que c’est un ange à visage de monstre. Mais tu attends peut-être des monstres plus « classiques » de l’imaginaire. Voyons… il y en a tant… j’ai un petit faible pour le requin des Dents de la mer, qui m’a fichu une belle trouille étant enfant, ou peut-être et même sûrement celui d’Alien, atrocement sympathique n’est-ce pas ?

Celui que tu aimes le moins ? (moi c’est le zombie , total manque de classe)

Dracula (de Bram Stoker). Je ne lui trouve aucun charme. C’est juste une bête affamée.

Quand tu as commencé à écrire cette histoire avais-tu déjà la fin ? (j’ai préféré la fin de l’elfe au dragon)

Oui, absolument. D’ailleurs, il est rare que je me lance dans l’écriture d’une histoire sans en connaître précisément la fin. C’est un peu comme si je plantais une lanterne au sommet de la montagne aux multiples reliefs inconnus que je m’apprête à gravir. En l’occurrence, je savais (je voulais) que le héros meurt à la fin, car on croit toujours que les histoires pour enfants doivent se terminer bien. J’ai donc… Euh, je devrais peut-être m’arrêter là.

Sur quoi travailles tu en ce moment ?

Deux romans. Un grand format pour grands lecteurs ; c’est un thriller fantastique à la veille du Jugement Dernier. Et puis, je prépare le prochain Roman d’horreur. Si j’en crois mon inspiration, il sera encore plus gratiné que le précédent.

Prévois-tu d’autres aventures pour ce trio ?

Pas spécialement pour le trio, le pauvre en a déjà bien assez bavé. Mais je concocte une autre aventure épouvantable pour la rentrée.

Le mot de la fin ?

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!!

Notre avis

Point d’elfe dans ce livre d’Arthur Ténor , auteur de la saga L’elfe au dragon (coup de cœur de la rédaction) . C’est une histoire d’adolescent et de maison réellement hanté. Même si l’intrigue est sans grande surprise , ce livre en ravira et fera frissonné plus d’un. Les jeunes américains ont leur maître de l’horreur en la personne de R.L.Stine , nous , nous avons Arthur Ténor. Livre à ne pas lire dans le noir (oui bon dans le noir on ne verrait rien) sous la couette avec la lampe de poche sans risque de terreur nocturne. Un excellent moment de lecture et un petit chef d’oeuvre jusqu’à l’épilogue final.