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Arthur Ténor - auteur jeunesse
5 septembre 2012

Et voici le petit dernier...

couv_junior_college

 
 

[...]Cet ouvrage, facile à lire, est très prenant. Il décrit précisément le micro-harcèlement  que les travaux d'Eric Debarbieux ont réussi à faire connaitre. Dans les écoles françaises il est massif. 14% des élèves sont victimes de harcèlement (c'est à dire atteinte répétée) verbal, 10% de harcèlement physique et 12 % de harcèlement cumulé. L'ouvrage met en valeur ce qu'explique aussi E Debarbieux : la solitude du harcelé. Dans les couloirs, en classe, personne ne vient au secours de la victime. Pire parfois l'institution scolaire lui tombe dessus.

L'ouvrage d'Arthur Tenor constitue une bonne base pour une discussion en classe sur ce phénomène. Il fait comprendre la gravité du harcèlement et donne un nom à des pratiques qui pourraient passer comme ludiques. IL sera utile aux enfants à partir de 10 ans. Egalement aux parents qui y trouveront les symptômes qui signet le harcèlement.

 Sur le site Superluciole.com : "

J'ai aimé ce livre : J’avais déjà lu des ouvrages sur le harcèlement à l’école ( Le jeu de la vérité d’Annika Thor ou Qui veut épouser Max de Mame Farell) qui retracent la souffrance de ces enfants dont on se moque impunément. Cependant ces romans restaient légers et ne montraient pas toutes les conséquences que peuvent avoir de tels comportements. L’enfer au collège est un petit livre qui se lit assez rapidement, mais d’une grande puissance émotionnelle. Au fil des pages on voit un petit garçon curieux, aimant, pacifiste, devenir un enfant anxieux, renfermé sur lui-même et haineux, uniquement pour le plaisir sadique d’un autre collégien. On dit souvent que les enfants sont cruels entre eux, mais bien souvent on ne mesure pas l’impact que des situations de harcèlement peuvent avoir sur la personnalité et la vie des personnes qui en sont victimes, quand bien même ils ne seraient qu’au collège.

Ce que j’ai apprécié dans ce roman écrit sans fausse pudeur et avec beaucoup de justesse, c’est que cette histoire est mise en relation avec un événement qui n’est, malheureusement, pas fictif. Le roman se termine sur le témoignage poignant d’une mère qui s’est rendu compte presque trop tard des souffrances que son fils endurait. C’est un excellent livre à mettre entre toutes les petites mains des collégiens, et même de leurs aînés, afin qu’ils comprennent que certaines blagues ne sont pas drôles pour tout le monde, et qu’il est important de ne pas se taire lorsqu’on en est la victime."

Sur le site histoiredenlire : http://www.histoiredenlire.com/blog/?p=144

Un roman coup de coeur que je conseille absolument et à mettre aussi entre les mains des adultes, parents d’adolescents pour mieux percevoir le mal-être de leur enfant.

Sur Entre les pages http://areader.over-blog.com/article-l-enfer-au-college-110188835.html: "Saisissant, et le mot est faible, L'enfer au collège, ne juge pas, ne punit pas. Il constate, explique, montre. C'est un appel et aussi un rappel que vivre peut être synonyme de supplice. Cet ouvrage ouvre les yeux sur les signes, l'attention à porter à un enfant, le dialogue à instaurer absolument avec lui. Ému, en rage, révolté, impuissant mais aussi finalement empli d'une envie de faire bouger les choses, le lecteur sort de sa lecture changé, ayant ressassé des choses du passé mais comptant surtout faire qu'à l'avenir tout soit différent.

A la fin du roman, une note de l'auteur raconte la naissance du livre et propose le poignant témoignage d'une mère qui se bat tous les jours pour que son fils "revienne à la vie".

Lu sur Rocambolivresque http://rocambolivresque.blogspot.fr/ " Très bien mené, fort et, qui plus est, à la fin heureuse, ce petit roman destiné à priori aux enfants à partir de 9-10 ans devrait trouver sa place auprès des pré-ados comme des parents, victimes ou non de hacèlement. En effet, si l'écriture est accessible, les notes de l'auteur et le témoignage d'une mère, dont le fils fut victime de harcèlement, à la fin du livre, font de cet ouvrage un roman à part, qui se lit à tout âge et tout à fait édifiant. "

Lu sur Lepremierhomme  http://lepremierhomme.wordpress.com/2012/09/22/lenfer-au-college-arthur-tenor/ : " Un petit roman que j’ai lu en une traite, magnifique de bout en bout… Il raconte le harcèlement que subit Gaspard à son arrivée en sixième. Le choix narratif est excellent, les chapitres alternent en changeant de point de vue : celui de Gaspard et celui d’Anthony, le persécuteur. Les mécanismes du harcèlement y sont parfaitement décrits : ceux du “jeu”, dans l’esprit du persécuteur qui constate que les autres ne réagissent pas, que les adultes ne voient pas et qui se réfugie derrière des pseudo-valeurs. ceux de la solitude croissante de la victime qui finit pas se dévaloriser… La souffrance de Gaspard, l’absence de repères d’Anthony on les prend comme une claque en tant qu’adulte, parent ou enseignant… A lire absolument. Le livre s’inspire d’un documentaire diffusé sur TF1, Sept à huit du 29/05/ 2011. A la fin du roman, le témoignage d’une maman : bouleversant."

Lu sur Lirado.com http://www.lirado.com/livres/enfer-au-college.htm :

Gaspard fait sa rentrée en sixième dans un nouveau collège et très rapidement il devient la tête de turc d'Anthony. Chaque jour les moqueries et les mauvais coups se multiplient mais jusqu'où peut-on aller sans le regretter ensuite amèrement ? Comment a t'on pu en arriver là ? c'est la question qui sous-tend la lecture de l'Enfer au collège et anime notre curiosité d'un bout à l'autre de cette histoire pas si imaginaire que ça.
En effet, c'est un fait divers comme il en existe malheureusement bien d'autres qui a un soir de 2009 interpellé Arthur Ténor : dans l'émission Sept à Huit de TF1, une mère témoignait des souffrances endurées par son fils au collège. Fort de ce thème d'actualité, c'est donc dans L'Enfer au collège qu'Arthur Ténor a décidé de mettre en scène ces moqueries, violences verbales et physiques qui s'abattent parfois sur les jeunes collégiens et lycéens.
L'Enfer au collège alterne le point de vue de la victime, Gaspard, un garçon un peu timide, amoureux de la nature et du grand air, collectionneur de coquillages, et le point de vue du bourreau, Anthony, un garçon costaud, en apparence sûr de lui et qui a envie d'affirmer sa personnalité. Cette mise en perspective est intéressante et le ton adopté est volontairement le plus neutre possible. Arthur Ténor énonce et décrit les situations, sans juger, comme un spectateur externe pourrait les voir. L'histoire s'écrit, se déroule page après page tandis que la tension entre les deux garçons monte jusqu'à ce qu'elle devienne trop forte pour éviter quelques dégats...
L'Enfer au collège n'est ni un roman moralisateur, ni un roman qui doit inspirer de la pitié pour les victimes du harcèlement à l'école, mais c'est un roman qui va au coeur de la bête noire des écoles, plonge dans le quotidien des ados et témoigne des situations douloureuses qui peuvent parfois se produire.
Le final est moins dramatique qu'on pourrait le croire mais il réserve quand même quelques stupeurs qui pourtant ne semblent pas du tout fantaisistes ou exagérées. En 90 pages, Arthur Ténor a su cerner tous les drames qui se jouent dans les cours de récrée et livrer un roman poignant.
L'Enfer au collège est un roman que j'invite à faire lire à tous les collégiens et même lycéens pour que chacun comprennent ce qu'il peut se produire lorsque l'on va trop loin. C'est un roman idéal pour aborder le thème du harcèlement et de la violence scolaire au travers une histoire simple et quotidienne qui semble s'être produit à côté de chez nous. Comment en effet ne pas se rappeler, comme l'auteur, de quelques épisodes malheureux où l'on a vu des ados réduits en miettes par les moqueries ou même avoir été soi-même une victime.
Après le roman, Arthur Ténor laisse la parole à un de ces parents qui a assisté impuissant et trop tard au harcèlement de son enfant à l'école. Un témoignage poignant qui donne à l'Enfer au collège une plus grand résonnance encore.
Un texte sensible, bien raconté, bien écrit, juste et à côté duquel il ne faudrait pas passer.

Lu sur  lesjardinsdhelene http://lesjardinsdhelene.over-blog.com/article-l-enfer-au-college-arthur-tenor-111243562.html: [...] Ce roman ne peut laisser indifférent de par son réalisme saisissant, ce n'est plus de l'ordre du probable, on est dans la description d'une réalité tangible, bien qu'elle soit ici fictive, l'émotion et la violence psychologique bousculent le lecteur. Le mécanisme du harcèlement est très bien démonté, et l'on voit Gaspard basculer de la peur à la haine, et on le voit devenir victime deux fois : victime de son harceleur, victime de l'administration et de tous ceux qui ne veulent pas ou ne savent pas voir. L'issue s'annonce dramatique, et même si tout s'achève dans un happy end, on en a froid dans le dos. [...]

Je vous invite à lire les échanges très riches et intéressants d'une lecture croisée de passionnées de littératures jeunesse : http://alombredugrandarbre.com/ Et ici aussi, un échange Lettre ouverte, réponse ouverte : http://jeunesse.lille3.free.fr/article.php3?id_article=1854

Lu sur Choisirunlivre.com : " Adoptant tour à tour le point de vue des deux protagonistes, l'auteur nous permet de saisir dans sa globalité la construction de cette relation délétère qui va unir Gaspard et Anthony. Le récit, commençant par l'exposition de faits minimes, va crescendo dans cette descente aux enfers, jusqu'à l'explosion de la rage de Gaspard qui n'en peut plus de subir sans rien oser dire. Bien que fictive, cette histoire bouscule le lecteur ; son réalisme saisit. Le mécanisme du harcèlement est adroitement décrit aussi bien du côté de l'agresseur que de celui de la victime. Le recueil se termine par le témoignage pondéré et fort d'une mère dont l'enfant a été psychiquement démoli par le harcèlement. Un roman utile pour faire comprendre la gravité de ces pratiques que certains élèves qualifient de "jeux". Une lecture qui peut être une bonne base pour une discussion en classe sur ce phénomène. "

Lu sur le blog Les lectures de Liyah http://www.leslecturesdeliyah.com/arthur-tenor-lenfer-au-college/ : " Mon avis : Arthur Ténor est un auteur jeunesse très prolifique. Je l’ai connu à travers une petite série, Les Duracuire, série drôle et loufoque. Ici, c’est dans un tout autre registre que je l’ai retrouvé puisqu’il s’agit de l’histoire de Gaspard, jeune garçon sans histoire, qui se retrouve dans un nouveau collège. Il est très vite pris pour cible par le « caïd » de sa classe, Anthony.

Ce petit roman (moins de 100 pages) est construit sous forme de petits chapitres alternant entre un entretient d’Anthony et son psychologue, et l’histoire de Gaspard. Lorsque l’on passe à la partie de Gaspard, on n’entre pas dans ce qu’il ressent puisque le récit est écrit à la troisième personne. Nous n’avons que les pensées du bourreau, Anthony.

Cette construction à la fois original et intrigante plonge le lecteur dans un récit vraiment saisissant. Je me suis directement plongée au cœur de l’histoire, voulant la terminer d’une traite.
Pourtant, l’histoire est plutôt banale, un jeune garçon est la cible de moqueries grandissantes de la part du caïd de l’école. Petit à petit, les humiliations se multiplient, les attaques se font de plus en plus méchantes, … Le malaise est palpable. La force de ce livre réside dans l’écriture d’Arthur Ténor. Elle est vraie et sincère, elle nous touche et on ressent chaque agression vécue par Gaspard comme une attaque personnelle.

En tant qu’adulte, on ne peut que repenser à nos années collèges, qui ne sont pas les faciles, vivre un tel enfer est tout simplement intolérable.
En tant que parent, on est tout simplement révolté devant cette méchanceté gratuite qui a des répercussions effrayantes et terrifiantes.
En tant que jeune, j’ose espérer que ce récit leur fera prendre conscience du danger que représente les persécutions. Souvent, les victimes sont des enfants fragiles et mal dans leur peau, de tels agissement peut avoir des conséquences irrévocables : suicide ou encore tuerie comme il y en a eu (trop) aux États-Unis.

A la fin du récit, il y a un mot de l’auteur qui explique pourquoi il a écrit ce livre. On apprend que cela s’est fait à a suite d’un reportage vu à la télé sur un jeune collégien persécuté.
Suite à cette explications, il y a le témoignage de cette mère meurtrie par le mal être grandissant de son fils. Les agressions dont il a été victime l’ont totalement détruit, même des années plus tard.

Il faut absolument que les plus jeunes prennent conscience que se moquer, persécuter des camarades, n’est pas un jeu. Ce n’est pas quelque chose de drôle qui est sans conséquence. Des vies entières peuvent être détruites à cause de méchanceté gratuite et d’acharnements quotidiens.

Vous l’aurez compris, j’ai vraiment beaucoup beaucoup aimé ce livre. Il est très court, mais très fort, très poignant.
Je vous le conseille fortement et surtout faites le lire dans les collèges et écoles. Il sauvera peut être des jeunes !

Lu sur Les riches heures de Fantasia http://heuresdefantasia.canalblog.com/archives/2012/11/05/25492668.html : " Arthur Ténor s’est emparé d’un fait divers entendu dans les médias pour nous livrer, à travers un narrateur externe, cette histoire si banale qu’elle en est immédiatement effrayante. Tout le monde a été touché, à un moment ou un autre de sa scolarité, de près ou de loin, par ce phénomène du souffre-douleur qui peut aller très très loin… La construction est intéressante, faisant intervenir un compte-rendu d’une séance d’Anthony chez le psychologue, coupé régulièrement par des souvenirs d’épisodes douloureux de l’année. D’emblée, on comprend qu’il est arrivé quelque chose à Gaspard, mais quoi ? L’angoisse monte chez le lecteur en même temps qu’il revit l’année d’horreur crescendo du petit garçon. Petit garçon, oui, car Gaspard aurait eu surtout besoin du secours des adultes, qui n’ont rien vu, rien compris. Plutôt que le comportement irrationnel d’Anthony, c’est cette absence des responsables éducatifs, de la mère, qui m’a choquée. On ne peut toutefois pas vraiment leur jeter la pierre, comme le souligne un témoignage en annexe d’une maman qui a été confrontée au problème… Il est si difficile d’imaginer le pire…

Un roman salutaire, à lire dès 10-11 ans, afin de toujours prévenir et ne pas avoir à guérir. "

 Et la dernière en date :

Sur le site du CRDP d'Amiens : Un ouvrage bouleversant à ne pas mettre entre toutes les mains. Il peut aider les victimes de perversité morale à comprendre ce qui leur arrive, certes, mais présente le risque de les mettre aussi sur des voies que nous n'aurions pas choisies pour eux. Quant aux bourreaux, il y a fort à parier qu'ils ne s'identifieront pas à l'horrible Anthony… Ils se sont construits une personnalité que rien, a priori, ne peut modifier. Ceci n'enlève rien, cependant, à la qualité littéraire de l'ouvrage. La langue est belle, les mots choisis sont justes et les situations présentées sont toujours cohérentes et plausibles. Parents : lisez ce livre et observez bien vos enfants avant de le leur confier…
 
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Commentaires
L
Je l'ai lu et chroniqué : http://www.lirado.com/livres/enfer-au-college.htm
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A
Le Félin ? Hum... ce n'est pas demain la veille. Après J'ai Lu et Lito, Eveil et découverte a bloqué au troisième. Du coup, je regrette un peu de m'être engagé car cela me bloque la série pour quelques années je le crains. A moins que je les publie moi-même, qui sait ?
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E
Bonjour Arthur !<br /> <br /> A quand une nouvelle aventure du Félin ?? Il nous manque !! ;-)
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P
Merci pour ce texte Arthur, il faudra que je le lise :D
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Arthur Ténor - auteur jeunesse
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